Marché immobilier : quelles villes françaises offrent encore du rendement ? post thumbnail image

On ne va pas se mentir : investir dans l’immobilier en 2025, ce n’est plus la promenade de santé d’il y a dix ans. Les taux ont flambé, les prix se tassent dans certaines grandes métropoles, et beaucoup d’investisseurs se demandent : “Ok, mais où est-ce que je peux encore dégager un vrai rendement ?” Bonne nouvelle : il y a encore des coins où l’immo reste rentable, à condition de viser juste.

D’ailleurs, si tu réfléchis déjà à bouger pour ton futur projet, pense à organiser aussi l’après-achat. Le site https://www.guide-du-demenagement.com est une ressource pratique pour préparer ton déménagement sans stress (et sans exploser ton budget). Parce que oui, trouver la bonne ville c’est bien, mais réussir ton installation, c’est tout aussi stratégique.

Les grandes métropoles : fini l’âge d’or du rendement ?

Paris ? Lyon ? Bordeaux ? Soyons clairs : si tu cherches du rendement pur, passe ton chemin. Les prix au m² sont encore trop élevés par rapport aux loyers possibles. À Paris, par exemple, tu dépasses rarement les 3 % brut, sauf à miser sur de la colocation haut de gamme ou de la courte durée (mais là c’est un autre jeu, avec ses risques et ses galères).

Bordeaux, qui faisait rêver les investisseurs il y a quelques années, a pris une sacrée claque. Les prix ont flambé, mais les loyers n’ont pas suivi. Résultat : rendement qui s’effrite. Pareil pour Lyon, saturée et chère.

Les villes moyennes : le vrai filon

Franchement, c’est dans les villes moyennes que ça se passe aujourd’hui. Des villes dynamiques, pas trop chères à l’achat, avec une demande locative solide. Typiquement : Angers, Tours, Orléans. Là, tu peux encore viser du 5 à 6 % brut, sans te casser la tête.

Exemple concret : à Angers, tu trouves encore des T2 autour de 120 000 €. Loués 550 à 600 € par mois, ça fait un rendement intéressant, surtout si tu optimises en meublé. En plus, Angers attire étudiants et jeunes actifs, donc pas de souci de vacance locative.

Le sud-ouest et l’ouest : le bon équilibre

Regarde du côté de Pau, Limoges, Poitiers. Ce sont des villes souvent boudées par les investisseurs “mainstream”, mais elles cumulent plusieurs atouts : prix bas, demande étudiante ou familiale, et qualité de vie sympa. Perso, j’ai été bluffé par le marché de Poitiers : un studio étudiant acheté 65 000 €, qui se loue facilement 400 €… fais le calcul, tu es au-dessus des 7 % brut.

Les zones frontalières : jackpot potentiel

Si tu es prêt à viser un peu plus loin, certaines zones proches de la frontière cartonnent. Exemple : autour de Mulhouse ou Thionville, beaucoup de travailleurs frontaliers cherchent à se loger. Tu achètes moins cher qu’au Luxembourg ou en Suisse, mais tu profites d’une demande boostée par les salaires frontaliers. Rendement correct + perspective de plus-value : combo gagnant.

Et la colocation, dans tout ça ?

Petite parenthèse : même dans des villes réputées chères (Lyon, Nantes, Toulouse), la colocation reste une stratégie rentable. Tu peux transformer un grand T4 en machine à cashflow. Mais attention, ça demande une gestion plus lourde, et surtout une vraie connaissance du marché local (quartiers étudiants, transports, etc.).

Conclusion : choisir le bon terrain de jeu

Alors, quelles villes françaises offrent encore du rendement ? Clairement pas les grandes stars du marché. Le vrai potentiel est ailleurs : villes moyennes dynamiques, petites capitales régionales, zones frontalières. L’astuce, c’est de ne pas suivre la foule mais d’oser regarder là où tout le monde ne va pas encore. Et toi, tu vises quelle ville pour ton prochain investissement ?

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